L'orvet ressemble a un serpent. C'est en réalité un lézard ayant perdu ses pattes. Il peut aussi perdre sa queue qu'il abandonne à l'attaquant pour le désorienter.
Régime alimentaire : L'orvet préfère les proies faciles, comme les limaces, les escargots et les vers de terre ; mais il capture aussi quelques insectes et araignées. Sa proie favorite, qui fait des ravages dans les jardins potagers. Les limaces et vers de terre sortent nombreux dans la fraîcheur humide du soir ou après la pluie. L'orvet glisse sur ses écailles lisses et saisit sa petite proie dans la bouche avant de la dévorer lentement.
Reproduction : L'orvet s'accouple en sortant d'hibernation, en avril ou mai. Les mâles entrent en compétition et se lancent dans des tournois où les adversaires se saisissent au cou ou à la tête et se tortillent, enroulés l'un autour de l'autre. La femelle pleine passe beaucoup de temps au soleil en juillet et août pour que sa température interne atteigne de 21° à 25°C et accélère le développement des jeunes.
Quand les étés sont chauds, ils naissent à la fin du mois d'août ; ils peuvent naître en octobre et même plus tard. Lorsque les conditions atmosphériques ont été très mauvaises, ils restent tout l'hiver dans le corps de la mère et naissent au printemps.
L'orvet est ovovivipare, c'est-à-dire que la femelle produit des œufs sans coquille qui éclosent à l'intérieur de son corps.
Il leur faudra néanmoins plusieurs années avant d'atteindre leur taille adulte. Les jeunes sont jaune et noir mais deviennent bruns ou gris sable une fois adultes.
Longévité : L'orvet peut attendre un très grand âge, tel que celui du muséum de Copenhague qui atteignit 54 ans.
